Les améliorations apportées au courtier en sécurité d’accès au cloud (Cloud Access Security Broker, CASB) de Netskope visent à sécuriser l’utilisation de l’IA générative et des applications SaaS.
Selon les observateurs du secteur, les améliorations de sécurité, GenAI et SaaS, apportées par Netskope à sa plateforme SASE (Secure Access Security Edge) Netskope One, devrait aider l’IT à réduire les fuites de données genAI et à mieux catégoriser les applications SaaS. Selon le fournisseur, ces fonctionnalités peuvent sécuriser l’utilisation des applications d’IA générative et fournir des informations sur les risques spécifiques. Grâce à ses capacités de prévention des pertes de données (Data Loss Prevention, DLP), Netskope One est aussi capable d’identifier de nouveaux risques, réduire les failles de sécurité, diminuer les coûts, traiter la complexité et renforcer la protection. « Netskope One est la première plateforme convergente à utiliser l’IA pour rester en phase avec le rythme effréné d’adoption des applications SaaS et genAI, en catégorisant les nouvelles applications et leurs risques de manière plus rapide, plus granulaire et plus précise que toute autre solution du marché », a déclaré John Martin, chef de produit de Netskope, dans un communiqué. L’intégration des algorithmes de genAI dans le module CASB (Cloud Access Security Broker) permet d’évaluer automatiquement les risques liés aux nouvelles applications SaaS et à des applications jusque-là inconnues, etc.
Christopher Rodriguez, directeur de recherche pour la sécurité et la confiance chez IDC, explique que les capacités de Netskope One peuvent aider les entreprises travaillant avec des applications GenAI et SaaS à mieux sécuriser leurs environnements et à mieux concevoir leurs politiques. « Les contrôles ajoutés par Netskope peuvent contribuer à sécuriser l’usage des applications GenAI par les entreprises. C’est un effort important dans le secteur de la sécurité aujourd’hui », a expliqué M. Rodriguez. La GenAI de Netskope sert aussi à améliorer les capacités de sécurité SaaS de la plateforme, et notamment à prévenir les fuites de données dans les applications GenAI. Elle sert également à mieux analyser les applications SaaS de tous types. « La solution de Netskope s’appuie sur la GenAI pour profiler et catégoriser les applications SaaS, ce qui constitue une première étape importante pour la sécurité SaaS ».
Trier les applications
D’après le rapport « 2024 Cloud and Threat Report » de Netskope, dans les entreprises, les employés interagissent en moyenne avec 11 à 33 applications cloud par mois. Par ailleurs, le rapport note que, d’une année sur l’autre, l’utilisation des applications de GenAI a augmenté de 400 % dans les entreprises. M. Rodriguez d’IDC explique que sans une base de départ précise des bonnes et mauvaises applications connues, il n’est pas possible de créer des politiques et des contrôles efficaces pour les applications SaaS. Un autre élément de la proposition de valeur de Netskope One concerne l’utilisation de grands modèles de langage (LLM) pour rendre les informations plus facilement accessibles aux opérateurs humains. « Les spécialistes de la sécurité peuvent lancer des requêtes en langage naturel pour mieux comprendre le risque de sécurité d’une nouvelle application ou d’une application particulière. C’est extrêmement utile pour éliminer le risque d’erreur humaine », a affirmé M. Rodriguez. « Malgré le battage médiatique autour de l’IA et des analyses de sécurité avancées, les praticiens de la sécurité – les humains – restent la meilleure défense contre les défis de sécurité complexes et les situations à forte incertitude. Cependant, ils ont besoin de meilleurs outils pour être plus efficaces et efficients, ce qui, à mon avis, est au cœur de l’annonce de sécurité SaaS GenAI de Netskope. »
Parmi les améliorations apportées à la plateforme convergente de sécurité et de réseau en tant que service Netskope On, on peut citer :
– Un CASB alimenté par genAI : le courtier effectue une évaluation automatique des risques et une catégorisation des risques à la demande pour les nouvelles applications SaaS identifiées par les équipes de sécurité, ainsi qu’une analyse des risques des applications SaaS basée sur le LLM, disponible via des requêtes en langage naturel.
– Une DLP contextuelle : la prévention des pertes de données couvre plus de 1 800 types de fichiers différents, en utilisant plus de 3 000 identifiants de données, l’apprentissage machine et l’apprentissage profond, le traitement automatique des langues (NLP) basé sur l’IA, les réseaux neuronaux convolutifs et le ML entraînable pour la classification des données.
– Une plateforme automatisée : elle fournit un tableau de bord unifié avec une visibilité sur les utilisateurs et les privilèges, une priorisation des alertes pilotée par le ML en utilisant la corrélation des risques, et un framework de politique unifié.
L’essor du télétravail et l’évolution organisationnelle s’est accompagnée de pression de la part des employés concernés sur les équipes informatiques de leurs entreprises. Des matériels procurant un accès à distance sécurisé, à une connectivité réseau fiable en passant par des performances applicatives optimales, les doléances s’enfilent comme les perles.
La pandémie de Covid-19 a obligé les entreprises à renvoyer leurs employés chez eux. Mais, même après la reprise, la demande de travail à distance est restée forte. En effet, cette solution, d’abord considérée comme temporaire, est devenue une réalité persistante du monde du travail si bien que les services IT des entreprises doivent revoir leur manière de fournir un support, un service et une technologie cohérents aux employés, quel que soit l’endroit où ils décident de travailler. « On a beaucoup parlé de retour au travail, mais ce n’est pas vraiment le cas », a déclaré Shamus McGillicuddy, vice-président de la recherche chez Enterprise Management Associates (EMA), lors d’un récent webinaire.
Dans une enquête réalisée par EMA aux Etats-Unis, 96 % des organisations IT ont déclaré qu’elles soutenaient les travailleurs hybrides. « En d’autres termes, 30 % de tous les employés qui travaillent à distance sont des travailleurs hybrides », a précisé Shamus McGillicuddy. « Ils viennent au bureau de temps en temps, ce qui signifie que toute organisation IT doit les prendre en charge à la maison et au bureau. Et cela peut s’avérer un peu complexe. Les équipes chargées des opérations réseau doivent revoir leur approche du travail distant et hybride si elles veulent fournir les mêmes applications et niveaux de service que les employés attendent au bureau. En l’état actuel des choses, seuls 32 % des professionnels de l’IT interrogés ont déclaré qu’ils avaient l’impression d’avoir pleinement réussi à mettre en œuvre et à prendre en charge les exigences de mise en réseau des travailleurs distants et hybrides.
Le travail à distance bien là pour durer
Dans le futur, les équipes réseau prévoient d’investir par exemple dans la commutation et le WiFi. Shamus McGillicuddy recommande aux entreprises d’investir dans une technologie d’accès à distance plus sécurisée ainsi que dans des outils d’observabilité du réseau afin de mieux suivre les performances sur des sites disparates. « Les entreprises ont besoin de solutions d’accès à distance sécurisées qui offrent une automatisation intégrée de la sécurité du réseau, une gestion centralisée et une optimisation du réseau ou une amélioration du réseau d’une manière ou d’une autre. Elles doivent envisager la surveillance des points d’extrémité et la surveillance synthétique pour améliorer leur observabilité globale des travailleurs à distance », a-t-il préconisé.
Même si la crise du Covid-19 a été à l’origine du travail à distance, les entreprises ne peuvent ignorer qu’elle a transformé les habitudes de travail d’un grand nombre de personnes. Selon Enterprise Management Associates, 94 % des organisations IT ont observé que le recours au travail à distance n’avait cessé d’augmenter après la pandémie. Avant la pandémie, seuls 17 % des employés travaillaient à domicile. Aujourd’hui, les entreprises indiquent que 43 % de leur personnel travaille à domicile, et les personnes interrogées prévoient que d’ici à 2025, près de la moitié (49 %) des employés effectueront leur travail en dehors de l’environnement professionnel. La prise en charge du travail à distance pour une poignée d’employés représente un défi bien différent de la prise en charge de près de la moitié de tous les employés travaillant à distance, souvent avec des problématiques de connectivité différentes. Trouver le bon équilibre entre la sécurité et l’expérience utilisateur, par exemple, est un défi commun. « Les responsables informatiques – DSI, directeurs techniques, RSSI – ne fournissent pas à tous les employés le même soutien ou l’aide dont ils ont besoin pour mener à bien leur tâche », a expliqué Shamus McGillicuddy. « Quelle est la priorité, la sécurité ou l’expérience utilisateur ? Il faut trouver un équilibre, mais parfois il est nécessaire de sacrifier l’expérience au profit de la sécurité. Ce genre de décisions doit être pris à un niveau plus élevé de la chaîne ».
Sécurité et manque de contrôle, un défi pour les services IT
Concernant les défis posés par l’augmentation de la main-d’œuvre à distance, la conformité et la sécurité arrivent en tête des principales préoccupations de 31 % des personnes interrogées. L’utilisation de multiples applications, à partir d’une myriade d’endroits, rend le défi de la sécurisation des données et de la fourniture d’accès encore plus critique. « Dans le cadre de ce travail à domicile de plus en plus répandu, les employés manipulent des données sensibles et accèdent à des éléments sans nécessairement bénéficier de la protection des dispositifs de sécurité du réseau », poursuit Shamus McGillicuddy. « Ils ouvrent de nouveaux points d’attaque et créent également des opportunités de perte de données ». Le défaut de leadership en matière d’IT arrive en deuxième position des réponses à l’enquête d’EMA, 27 % des personnes interrogées le citant comme un obstacle au travail à distance.
Quelque 24 % des personnes interrogées ont également indiqué que le manque de personnel qualifié constituait un obstacle, et 22 % des professionnels de l’IT ont indiqué qu’ils étaient confrontés à des contraintes budgétaires et à la collaboration entre les services IT, respectivement. Le manque de contrôle est un autre problème important pour les professionnels de l’IT chargés de soutenir le travail à distance. De nombreux « bureaux à domicile » dépendent de fournisseurs d’accès Internet pour leur connectivité, et les services IT des entreprises n’ont pas accès à ces réseaux et ne peuvent pas contrôler les performances de leurs services pour leurs employés. « Les DSI et les directeurs techniques partent peut-être du principe que l’Internet est tout simplement fiable et que les personnes travaillant à domicile ont de bonnes connexions. Mais ce n’est pas forcément le cas », a encore déclaré le vice-président de la recherche chez Enterprise Management Associates (EMA).
L’enjeu majeur de la collaboration
L’essor des applications de communication en temps réel pendant la pandémie ne faiblit pas non plus. Les employés utilisent de plus en plus des outils de collaboration, notamment des outils de vidéoconférence et de chat en temps réel, pour communiquer avec leurs collègues plutôt que le téléphone. À cet égard, 89 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête EMA ont déclaré que, depuis le début de la pandémie, l’utilisation des applications vocales, vidéo et de collaboration en temps réel a beaucoup augmenté. Or l’usage de ces technologies exerce une pression supplémentaire sur les réseaux domestiques dont la connectivité peut être irrégulière. Selon Enterprise Management Associates, les professionnels de l’IT qui assistent les employés travaillant à domicile rencontrent de nombreux problèmes de performance du réseau, notamment : des problèmes avec le WiFi domestique (cité par 42%) ; un problème de distance des applications qui augmente la latence du réseau, plus important dans les grandes entreprises (42%). Parmi les autres problèmes, les professionnels de l’IT citent encore : la qualité du FAI (41%), l’utilisation de la bande passante par la famille/les colocataires/etc (35%), un routage Internet inefficace (33%), la congestion du FAI aux heures de pointe (32%), une concurrence avec les autres utilisateurs du WiFi partagé dans les logements collectifs (32%).
Pour répondre à ces défis, les équipes réseau qui fournissent des services aux travailleurs hybrides ont dû mettre à jour les capacités de commutation, WiFi, mobiles et autres réseaux pour prendre en charge cette main-d’œuvre à distance. Par exemple, 76 % des personnes interrogées font état d’une augmentation de la demande de bande passante sur site, et 90 % déclarent qu’elles doivent mettre à jour le WiFi pour répondre aux nouvelles exigences de mobilité. Selon l’enquête d’EMA, 83 % d’entre eux explorent les technologies basées sur la localisation, comme le « bureau flexible » ou « hot-desking » et les petites salles de conférence. Les organisations IT devront probablement faire de nouveaux investissements ou mettre à jour les technologies pour soutenir ces nouvelles habitudes de travail. Selon EMA, 87 % des entreprises ont déjà alloué des budgets pour ces investissements. Plus de la moitié (56 %) ont l’intention de mettre à jour les outils existants. De plus, 49 % prévoient d’acquérir des outils auprès de nouveaux fournisseurs, et 48 % déclarent qu’elles vont acquérir de nouveaux outils auprès de leurs fournisseurs actuels.
Selon une étude de Cato Networks, un responsable informatique sur trois pense que les équipes IT et réseau devraient travailler sur la base de processus communs. Se dirige-t-on vers une fusion inéluctable des équipes réseau et sécurité ?
Dans de nombreuses entreprises, les équipes réseau et sécurité restent bien séparées, chacune avec ses technologies et outils, indicateurs, alertes et processus de gestion des incidents. Plus pour longtemps ? Selon une étude publiée par Cato Networks, les entreprises envisagent de plus en plus de consolider les deux entités, ou au moins d’améliorer la collaboration entre les équipes. Menée auprès de 1 694 responsables IT du monde entier, cette enquête montre que 44 % des personnes interrogées pensent que les équipes chargées des réseaux et de la sécurité « doivent travailler ensemble ». Surtout, 30 % d’entre elles estiment qu’elles « doivent partager leur processus ». 8 % des répondants indiquent même qu’elles s’efforcent de créer une entité unique chargée à la fois des réseaux et de la sécurité.Ce partage des processus risque bien de représenter un défi de taille pour certaines entreprises. Dans l’enquête, 12 % des personnes interrogées expliquent en effet que leurs équipes chargées des réseaux et de la sécurité se livrent à des « guerres intestines ou ont du mal à travailler ensemble », et 34 % qu’elles rencontrent « occasionnellement des problèmes de collaboration ». Les 54 % restants indiquent que les deux équipes travaillent déjà bien ensemble aujourd’hui. Sur le plan technologique, 68 % des entreprises indiquent qu’elles utilisent actuellement différentes plateformes de gestion et d’exploitation pour la sécurité et les réseaux. Plus des trois quarts (76 %) d’entre elles pensent que « l’utilisation d’une seule plateforme pour les deux objectifs améliorerait la collaboration entre les équipes » en charge de ces deux pans technologiques.
« S’assurer que la bière continue de couler », pour Carlsberg
Dans une récente étude IDC, 68 % des 830 personnes interrogées expliquent qu’elles aimeraient utiliser le même fournisseur pour leur solution réseau SD-WAN et leur solution de sécurité/SASE. Dans le même esprit, le cabinet Gartner pense que les entreprises feront converger leurs rôles en matière de réseau et de sécurité dans un avenir proche. Près d’un quart (24 %) des entreprises interrogées par Cato Networks ont déjà fusionné les responsabilités en matière de réseau et de sécurité dans une seule équipe.C’est le cas du brasseur Carlsberg, client de Cato Networks, qui a consolidé ses équipes réseau et de sécurité. « La convergence des équipes réseau et de sécurité nous permet mettre un terme aux guerres de territoire qui ont longtemps perduré dans l’IT. Nous pouvons identifier et agir sur les potentielles vulnérabilités créées par les changements introduits au niveau du réseau et identifier les problèmes opérationnels provoqués par les paramètres de sécurité beaucoup plus rapidement parce que les équipes réseau et de sécurité travaillent ensemble comme une entité unique », observe Tal Arad, RSSI et CTO de Carlsberg, dans un communiqué. « Pour Carlsberg, les opérations réseau et de sécurité ont la même finalité : s’assurer que la bière continue de couler. Selon moi, estomper les frontières entre les personnes chargées du réseau et celles chargées de la sécurité est le bon moyen pour atteindre cet objectif ».
Les équipes chargées des réseaux et de la sécurité renforcent leur coopération ou sont invitées par le management à améliorer leur collaboration, selon une étude commandée par Cato Networks.
Le cloud, le travail hybride et la connectivité à distance rendent encore plus nécessaires le rapprochement des équipes réseau et de sécurité. Selon une étude publiée par Cato Networks, les entreprises envisagent de plus en plus de consolider les deux entités, ou au moins d’améliorer la collaboration entre les équipes. Dans le cadre d’une enquête récente réalisée auprès de 1 694 responsables IT du monde entier, 44 % des personnes interrogées pensent que les équipes chargées des réseaux et de la sécurité « doivent travailler ensemble », et 30 % estiment qu’elles « doivent partager leur processus ». Par ailleurs, 8 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles s’efforçaient de créer un groupe unique chargé à la fois des réseaux et de la sécurité. Le partage des processus pourrait représenter un défi de taille pour certaines entreprises. Dans l’enquête de Cato Networks, 12 % des personnes interrogées ont déclaré que leurs équipes chargées des réseaux et de la sécurité se livraient à des « guerres intestines ou avaient du mal à travailler ensemble », et 34 % ont déclaré qu’elles rencontraient « occasionnellement des problèmes de collaboration ». Les 54 % restants ont déclaré que les deux équipes travaillaient bien ensemble aujourd’hui. Dans le même temps, 68 % des entreprises ont déclaré qu’elles utilisaient actuellement différentes plateformes de gestion et d’exploitation de la sécurité et des réseaux. Plus des trois quarts (76 %) d’entre elles pensent que « l’utilisation d’une seule plateforme pour les deux objectifs améliorerait la collaboration entre les équipes réseau et de sécurité ».
Le SASE pour stimuler la collaboration
L’enquête a également demandé aux personnes interrogées quelles équipes engageaient des investissements dans la technologie SASE (Secure Access Service Edge). 47 % des personnes interrogées ont déclaré que leurs équipes de sécurité prenaient l’initiative et incluaient leurs homologues des réseaux si nécessaire. Et près de 40 % des personnes interrogées ont indiqué que leurs équipes réseau effectuaient les évaluations et les investissements en matière de SASE et que leurs homologues de la sécurité étaient impliqués dans l’évaluation des fournisseurs. Cato Networks, ainsi qu’un grand nombre de concurrents dont Cisco, Fortinet, Netskope, Palo Alto Networks, Versa Networks et VMware, disposent d’une offre SASE. Sur le plan fonctionnel, le SASE repose sur cinq technologies principales : SD-WAN, le pare-feu en tant que service (Firewall-as-a-Service, FWaaS), la passerelle web sécurisée (Secure Web Gateway, SWG), le courtier en sécurité d’accès au cloud (Cloud Access Security Broker, CASB) et l’accès au réseau Zero Trust (Zero Trust Network Access, ZTNA). « La possibilité de tirer parti d’une architecture basée sur le cloud pour appliquer des politiques de sécurité à des sites distribués et à des travailleurs distants est la véritable valeur du SASE. Il offre des gains d’efficacité en matière de gestion, il prend en charge une main-d’œuvre moderne et il favorise une intégration importante entre le réseau et les équipes de sécurité », a déclaré Brandon Butler, directeur de recherche pour l’infrastructure réseau chez IDC.
La collaboration entre les équipes réseau et sécurité est en bonne voie. (Crédit Cato Networks)
Dans une récente étude IDC, 68 % des 830 personnes interrogées ont déclaré qu’elles aimeraient utiliser le même fournisseur pour leur solution SD-WAN et leur solution de sécurité/SASE. Dans le même temps, le Gartner pense que les entreprises feront converger leurs rôles en matière de réseau et de sécurité dans un avenir proche. « À mesure que le marché des solutions SASE à fournisseur unique gagne en maturité, l’écart de capacités avec les architectures SASE à deux fournisseurs les plus performantes devrait se réduire et les entreprises devraient consolider leurs rôles en matière de réseau et de sécurité, ce qui devrait se concrétiser par l’achat d’une offre unique », indique le récent Magic Quadrant de Gartner pour le SD-WAN. Près d’un quart (24 %) des personnes interrogées par Cato Networks ont déclaré que les responsabilités en matière de réseau et de sécurité sont actuellement prises en charge par une seule équipe au sein de leur entreprise. C’est le cas du brasseur Carlsberg, client de Cato Networks, qui a consolidé ses équipes réseau et de sécurité. « La convergence des équipes réseau et de sécurité nous permet mettre un terme aux guerres de territoire qui ont longtemps perduré dans l’IT. Nous pouvons identifier et agir sur les portes dérobées potentielles créées par les changements introduits au niveau du réseau et identifier les problèmes opérationnels dans les changements de sécurité beaucoup plus rapidement parce que les équipes réseau et de sécurité travaillent ensemble comme une seule équipe », a déclaré Tal Arad, RSSI et chef de la technologie de Carlsberg, dans un communiqué. « Pour Carlsberg, les opérations de mise en réseau et de sécurité ont la même finalité : s’assurer que la bière continue de couler. Selon moi, estomper les frontières entre les personnes chargées du réseau et celles chargées de la sécurité est le bon moyen d’atteindre cet objectif ».
Pour simplifier et accélérer les tâches de gestion de la performance, le moteur Davis AI de Dynatrace pourra désormais combiner ses capacités d’IA causale et prédictive avec de l’IA générative.
L’IA générative intégrée au moteur Davis AI doit permettre aux clients de Dynatrace de créer plus rapidement des tableaux de bord, de déterminer la cause initiale des incidents et d’accélérer le temps moyen de réparation. Actuellement, le moteur Davis AI dispose de capacités d’IA causale et prédictive. Avec l’ajout de l’IA générative, l’éditeur affirme que les capacités de langage naturel de cette troisième modalité d’IA faciliteront la création de tableaux de bord, l’automatisation des workflows et l’accomplissement des tâches pour les clients. L’IA générative de Davis CoPilot travaillera en collaboration avec la technologie d’IA causale, qui analyse les données en temps réel, et ses modèles d’IA prédictive qui anticipent les comportements futurs sur la base des données passées et des modèles observés dans l’environnement. « Nous analysons des milliards de dépendances dans le système. Nous comprenons l’élément prédictif pour prévoir le comportement futur. Notre analyse des causes profondes comprend comment les choses sont connectées. Cette compréhension de l’environnement permet de savoir quelles questions poser. Avec l’IA générative, nous pouvons introduire ces informations précises dans un grand modèle de langage LLM et le laisser générer une recommandation, puis l’acheminer vers les bonnes équipes », a expliqué Alois Reitbauer, responsable de la stratégie technologique chez Dynatrace. « L’IA générative rend le produit accessible à de nouveaux publics, les aide à construire des workflows personnalisés sans écrire de code, et même si l’humain garde le contrôle, cela lui prendrait beaucoup plus de temps pour voir tout ce qui se passe dans le système », a ajouté M. Reitbauer. « Ces technologies d’IA combinées permettront aux équipes IT de repérer plus rapidement les tendances de comportement et de prédire les problèmes de performance qui pourraient avoir un impact sur les expériences des utilisateurs finaux ou des clients avec les applications », a affirmé le fournisseur.
Selon Gregg Siegfried, vice-président et analyste de la recherche chez Gartner, « les trois types d’IA de Davis rendent l’outil plus efficace ». L’IA générative s’occupe principalement du langage. « Grâce à ce type d’IA, les opérateurs humains peuvent traiter plus facilement avec ces machines si elles ont un mode d’interaction semblable à celui des humains, ce qui pouvait éventuellement manquer avant l’ajout de cette IA générative », a ajouté M. Siegfried. Afin de suivre les mesures de performance des applications, la plateforme Dynatrace surveille de nombreux composants dans l’environnement, dont le temps de réponse et la latence. « L’application de l’IA et de l’automatisation à la surveillance des applications est judicieuse, car la quantité de données et de métriques à collecter et à analyser pour déterminer la source des problèmes dépasse ce qui est humainement possible », a expliqué M. Siegfried. « L’avantage de Davis, c’est qu’il fournit des indices et des conseils aux équipes IT dès qu’une application commence à rencontrer des problèmes de performance, ce qui évite des tâtonnements et une perte de temps pour résoudre le problème », a ajouté l’analyste de Gartner. Aujourd’hui, grâce à la popularité de l’IA générative, Davis permettra aux opérateurs IT d’interagir plus facilement avec le moteur d’IA pour repérer et résoudre les problèmes de performance. « Il est important de pouvoir comprendre le comportement du logiciel et de se mettre à la place des utilisateurs, compte tenu de la complexité des applications actuelles », a encore déclaré M. Siegfried. « L’intelligence est capable d’analyser le langage et de fournir une réponse éclairée basée sur une formation acquise dans l’environnement ».
Une adoption lente mais inévitable
La plateforme Davis de Dynatrace est en concurrence avec les produits d’observabilité de New Relic, Riverbed et Splunk, entre autres. Selon un rapport sur les dépenses IT de Gartner récemment mis à jour, beaucoup de fournisseurs de solutions de surveillance et d’observabilité cherchent à intégrer de l’IA générative dans leurs plateformes logicielles, et c’est peut-être ainsi que les clients commenceront à appliquer l’IA générative dans leurs environnements. « Le meilleur canal de commercialisation de l’IA générative passe par les logiciels, le matériel et les services déjà utilisés par les entreprises », a déclaré John-David Lovelock, analyste VP distingué chez Gartner, dans un communiqué. « Chaque année, de nouvelles fonctionnalités sont ajoutées aux produits et services technologiques sous forme de modules complémentaires ou de mises à niveau. La plupart des entreprises intégreront l’IA générative de manière lente et contrôlée via des mises à niveau d’outils déjà comptabilisés dans les budgets IT », a ajouté l’analyste. La plateforme Davis AI de Dynatrace est disponible soit sur site, soit en mode SaaS (Software-as-a-Service). La technologie élargie du moteur IA Davis sera disponible dans la plateforme de l’éditeur au cours de l’année civile 2023 pour les clients du fournisseur.
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