Avec Data Express Service conçu en collaboration avec Oracle, Riberbed promet de transférer des ensembles de données de l’ordre du pétaoctet 10 fois plus rapidement que les méthodes traditionnelles.
Développée en partenariat avec Oracle, l’offre SaaS Data Express Service, récemment dévoilée par Riverbed, s’attaque au défi du transfert rapide et sécurisé des ensembles de données volumineux. Annoncé lors de l’Oracle CloudWorld 2025 organisé du 13 au 16 octobre au Venetian Conference and Expo Center de Las Vegas, Data Express Service repose sur Oracle Cloud Infrastructure (OCI) et devrait permettrede transférer des données de l’ordre du pétaoctet jusqu’à 10 fois plus rapidement que les solutions actuelles, ce qui, selon Riverbed, réduirait le temps nécessaire au transfert des données de plusieurs mois à quelques jours. « Le transfert de quantités massives de données vers une infrastructure d’IA dédiée peut prendre jusqu’à six semaines, retardant de plusieurs mois la mise en service des projets d’IA », a expliqué Chalan Aras, vice-président senior et directeur général de la division Acceleration de Riverbed. « Les données obsolètes réduisent la précision des modèles et la valeur commerciale, et peuvent faire perdre à une entreprise l’avantage d’être la première sur le marché. »
Le service peut transférer jusqu’à 1 pétaoctet de données par jour, ce qui, selon M. Aras, est jusqu’à 45 % moins coûteux que les autres approches, selon le type de données. « Par exemple, des secteurs comme les services financiers et la santé génèrent entre 1 To et 100 To de données par jour, ce qui pose un défi permanent de gestion des données », a expliqué Riverbed. « Ce service peut aider nos clients à surmonter l’un des principaux obstacles à l’adoption de l’IA : l’acheminement des bonnes données au bon endroit, avec une vitesse et une sécurité inégalées dans le secteur », a affirmé Dave Donatelli, CEO de Riverbed, dans un communiqué. « Nous voulons continuer à aider nos clients à maximiser leur retour sur investissement dans l’IA. »
La sécurité post-quantique en renfort
Selon l’étude mondiale 2025 Global AI Research de Riverbed, 75 % sur les 1 200 entreprises interrogées qui prévoient de mettre en place une stratégie de stockage des données d’IA, 90 % considérent le transfert de données comme essentiel à la réussite de leur IA. L’étude révèle également que seul un projet d’IA sur dix dépasse le stade pilote pour être déployé à l’échelle de l’entreprise, souvent en raison de problèmes de qualité des données et de lenteur du transfert de données. « Les clients cherchent des moyens plus rapides et plus sûrs de transférer des ensembles de données volumineux afin de pouvoir concrétiser leurs initiatives d’IA », a renchéri Sachin Menon, vice-président de l’ingénierie cloud chez Oracle, dans un communiqué. « Grâce au déploiement de Riverbed Data Express Service sur OCI, ils pourront accélérer le retour sur investissement, réduire les coûts et garantir la protection de leurs données. »
M. Aras, de Riverbed, a précisé que le service Data Express utilisait la cryptographie post-quantique (PQC) pour transférer des ensembles de données de l’ordre du pétaoctet via des tunnels VPN sécurisés afin de garantir la protection des données des clients pendant le processus de transfert. Cette technologie repose sur la plateforme d’accélération SteelHead de Riverbed, qui utilise le logiciel RiOS 10. « Grâce à des instances de transfert de données hautement performantes, à la parallélisation des instances et à des configurations réseau adaptées, notre technologie optimisée pour le cloud offre des performances nettement supérieures de récupération, de transfert et d’écriture des données sur le réseau. La conception est adaptée à chaque cloud afin de garantir des performances maximales grâce à des ajustements spécifiques au produit », a indiqué M. Aras. « Le moment est venu de prévenir le « harvest-now, decrypt-later » (collecter maintenant, décrypter plus tard) », a ajouté M. Aras, en référence à la menace de sécurité qui consiste à intercepter et à stocker des données cryptées en vue de leur décryptage ultérieur, lorsque les ordinateurs quantiques seront suffisamment puissants. Le service Riverbed répond à des cas d’usage allant de la formation de modèles d’IA aux opérations d’inférence, en passant par les nouvelles applications d’IA agentique.
Dans un premier temps, Data Express sera déployé sur Oracle Cloud Infrastructure, mais Riverbed a précisé que le service orchestrera le mouvement des données entre AWS, Azure et Google Cloud Platform, ainsi que dans les centres de données sur site. La disponibilité générale de Data Express Service est prévue avant la fin de cette année.
Le fournisseur de Sase a ajouté à son courtier en sécurité d’accès au cloud (Cloud Access Security Broker ou CASB) des contrôles de sécurité pour suivre l’usage de la GenAI.
Selon Cato Networks, les capacités d’IA générative de son Cloud Access Security Broker (CASB) récemment dévoilées permettront aux services IT des entreprises de détecter, d’analyser et d’obtenir des informations sur l’utilisation des applications GenAI. Le CASB du fournisseur de services d’accès sécurisés (Sase), qui fonctionne en natif au sein de la plateforme Cato Sase Cloud Platform, peut suivre les applications auxquelles accèdent les employés, savoir d’où ils se connectent et, dans certains cas, ce qu’ils font lorsqu’ils utilisent ces applications. L’équipementier a ajouté au CASB un tableau de bord pour l’IA fantôme ainsi qu’un moteur de politique qui, selon le fournisseur, aidera les équipes IT à avoir une visibilité sur les activités des utilisateurs finaux avec les applications GenAI et à appliquer les règles liées à l’utilisation de l’IA générative. « Cato Networks nous permet d’adopter la GenAI avec confiance sans craindre d’exposer des données sensibles ou la propriété intellectuelle », a déclaré Shayne Green, responsable des opérations de sécurité chez CloudFactory, dans un communiqué. « Grâce aux nouveaux contrôles de sécurité GenAI du CASB de Cato, nous pouvons adopter ces outils en contrôlant les risques. »
Les courtiers en sécurité d’accès au cloud (CASB) s’interposent entre l’utilisateur final et le service cloud pour appliquer les politiques de sécurité, protéger les données et garantir la conformité. Ils fournissent aux équipes réseau et de sécurité des entreprises des informations sur la manière dont les utilisateurs finaux accèdent et utilisent les ressources cloud comme les données, les applications et les services. Ils fournissent une visibilité sur l’utilisation du cloud, contrôlent l’accès aux applications cloud et offrent une protection contre les menaces auxquelles sont exposés les environnements d’entreprise et ils sont souvent intégrés aux plateformes Sase. Alors que la GenAI est devenue populaire auprès de nombreux utilisateurs finaux, les équipes IT des entreprises doivent être en mesure de surveiller son utilisation et de s’assurer que l’activité ne constitue pas une menace pour l’environnement. Selon Cato Networks, l’adoption de l’IA générative a généré un problème d’« IA fantôme ». Semblable à l’informatique fantôme, l’IA fantôme désigne l’utilisation d’outils d’IA par des utilisateurs finaux à l’insu ou sans l’autorisation des équipes IT ou de sécurité de l’entreprise. Gartner prévoit que d’ici à 2027, plus de 40 % des violations de données liées à l’IA résulteront de « l’utilisation inappropriée de la GenAI. »
90 points de présence (PoP) connectés dans le monde
Grâce aux contrôles de sécurité supplémentaires sur la GenAI, Cato CASB permet aux équipes IT et de sécurité des entreprises de :
– Découvrir les poches d’IA fantôme en détectant et en distinguant les utilisations autorisées de celles qui ne le sont pas, en identifiant toutes les applications de genAI et en les classant. (Cato suit plus de 950 applications de GenAI).
– Contrôler l’accès aux applications de genAI en définissant les actions autorisées avec les applications de GenAI et en appliquant ces politiques d’accès à un niveau granulaire.
– Protéger les données sensibles en limitant ou en empêchant le téléchargement de données sensibles dans les grands modèles de langage (LLM).
– Maintenir la gouvernance et la conformité en surveillant les activités des utilisateurs finaux avec la GenAI et en s’alignant sur les politiques de l’entreprise et les normes réglementaires.
« Les entreprises ont besoin de moyens intelligents pour gouverner la GenAI », a affirmé Ofir Agasi, vice-président de la gestion des produits chez Cato Networks, dans un communiqué. « Avec ces améliorations de Cato CASB, nous exploitons l’IA au sein de la plateforme cloud Cato SaseE pour découvrir, classer et sécuriser la façon dont les applications de GenAI sont utilisées dans l’entreprise. Nous donnons aux équipes IT et de sécurité les outils pour gérer les risques et rendre possible l’innovation responsable. »
Cato Sase Cloud Platform fonctionne sur une dorsale mondiale privée de plus de 90 points de présence (PoP) connectés via de multiples fournisseurs de réseaux offrant des garanties SLA. Le logiciel des PoP surveille en permanence la latence, la perte de paquets et la gigue des fournisseurs afin de déterminer en temps réel le meilleur itinéraire pour chaque paquet. Le fournisseur applique l’optimisation et l’accélération à tout le trafic passant par le backbone pour améliorer la performance des applications et l’expérience de l’utilisateur. Pour s’assurer que tous les sites en bénéficient, la firme optimise le trafic à partir de tous les bords et vers toutes les destinations, sur site et dans le cloud. Les contrôles de sécurité de la GenAI pour Cato CASB sont désormais disponibles pour les clients du monde entier.
L’appliance cStor 200S de cPacket offre une capture de paquets IP, une indexation et une analyse simultanées de 200 Gbps pour la surveillance et l’analyse à grande vitesse des réseaux.
L’appliance de capture du trafic réseau lancée cette semaine par cPacket Networks permet aux équipes d’exploitation du réseau de surveiller la fiabilité du réseau en temps réel avec la possibilité d’accéder aux historiques pour enquêter sur des incidents antérieurs. Destinée aux environnements à hautes performances, l’appliance Packet Capture cStor 200S de cPacket combine le calcul, le stockage et le réseau en un seul dispositif compact et fournit des mesures sur le débit, la capacité, la latence et les dysfonctionnements du réseau. Elle peut capturer et analyser des paquets IP à un débit simultané de 200 Gbps, soit plus du double de la vitesse du modèle 100S précédent de cPacket. L’appliance cStor 200S offre des fonctions d’interrogation rapide, de relecture des paquets et d’horodatage pour l’analyse et le dépannage avancés du réseau. Elle vise en particulier les sociétés de services financiers et leurs applications d’e-trading, pour capturer les paquets à grande vitesse.
« Les entreprises ont besoin d’un produit d’observabilité du réseau et de la sécurité basé sur des données de paquets précises », a expliqué Ron Nevo, directeur technique de cPacket. « Avec ses 200 Gbps de capture soutenue sur SSD (Capture to Disk, CTD), ainsi que l’indexation et l’analyse intégrées à ce même débit, le cStor 200S change la donne en matière de surveillance et d’analyse des réseaux à grande vitesse. L’appliance fournit à nos clients, en particulier ceux des services financiers, un niveau inégalé de visibilité et de capacités de dépannage », a déclaré M. Nevo. « La possibilité d’interroger et d’extraire rapidement des paquets spécifiques, même s’ils datent de plusieurs jours ou semaines, est un avantage considérable lorsqu’il s’agit de traiter des incidents de sécurité ou des problèmes de performance dans ces réseaux ultra-rapides. »
Indexation et analyse de concert
« Contrairement à d’autres produits qui séparent la capture et l’analyse des paquets, le 200S intègre l’indexation et l’analyse des paquets à la même vitesse de 200 Gbps », a encore précisé M. Nevo. Selon cPacket, cette approche intégrée permet d’économiser du matériel et simplifie la corrélation des paquets et des analyses pour les ingénieurs réseau. Les capacités d’horodatage facilitent également la localisation des problèmes et la recherche des causes pour les équipes d’exploitation du réseau. « C’est une chose de capturer les paquets, mais les retrouver plus tard peut s’avérer assez difficile. La possibilité d’indexer les paquets accélère la recherche de ce qui s’est passé précédemment. Si l’on souhaite corréler un événement entre deux centres de données, l’horodatage permet de savoir quand les choses se sont produites et dira si elles sont liées », a ajouté M. Nevo.
« Les environnements à haute performance nécessitent une technologie de capture de paquets capable de suivre le débit », a fait remarquer Sameh Boujelbene, vice-président de la recherche sur le marché des commutateurs Ethernet pour les centres de données chez Dell’Oro Group. « Selon nos prévisions, dans les années à venir, les grandes entreprises devraient continuer à mettre à niveau leurs réseaux de centres de données de 100 Gbps à 400 Gbps, tout en développant une infrastructure supplémentaire pour soutenir les demandes croissantes des charges de travail d’IA, d’où ce besoin croissant de technologie de capture de paquets qui réponde aux exigences de vitesse, de précision et de performance de cet environnement à haute performance », a avancé M. Boujelbene dans un communiqué. « Le cStor 200S permet de répondre à ces changements d’exigences du marché. »
Capacités spécifiques de cStor 200S
L’appliance assure 200 Gbps de capture simultanée sur disque et d’analyse pour l’observabilité et la surveillance de la sécurité dans les réseaux d’entreprise critiques. Elle exploite les lecteurs SSD pour leur vitesse et leur fiabilité, afin de garantir que les données capturées sont stockées rapidement et en toute sécurité, y compris avec des supports auto-cryptés. Elle permet une indexation en ligne à 200 Gbps, pour récupérer exactement les bons paquets et réduire le temps moyen de résolution. L’appliance est évolutive, de façon à s’adapter aux besoins croissants des entreprises, en particulier lors de la transition vers les réseaux 100G et 400G.
Selon cPacket, le cStor 200S est installé autour des pare-feux dans l’environnement du client, car le débit du pare-feu fournit une « bonne approximation de base » des niveaux de trafic qui doivent être capturés. Les clients peuvent également utiliser les vitesses de port de leurs routeurs et commutateurs comme point de données pour estimer le nombre requis d’appliance cStor 200S. Ce dernier peut servir de mise à niveau ou compléter les outils existants de surveillance du trafic réseau. Le centre de contrôle de cPacket, ou cClear, fournit une interface de tableau de bord centralisée pour tous les dispositifs cPacket déployés n’importe où dans un réseau hybride-cloud, offrant aux clients des capacités d’administration et de gestion unifiées. L’appliance cStor 200s devrait être disponible au quatrième trimestre de cette année.





