Prise en charge des Passkey, contrôle de l’affichage RVB, modernisation de l’explorateur de fichiers et du partage de fichiers locaux,… Microsoft fait le plein de changements dans sa dernière version de Windows 11. Celle-ci sera disponible à l’automne.
Microsoft intègre aujourd’hui plusieurs fonctionnalités importantes dans les dernières versions de Windows 11 Insider Beta Channel ( Insider Preview Build 22621.2050 et Build 22631.2050). L’envoi de ces versions aux utilisateurs du canal bêta a toujours été le premier signal officiel indiquant que Microsoft a approuvé les fonctionnalités en vue de leur livraison. La version 631 inclut toutes les fonctionnalités à des fins de test, tandis que l’autre en retient certaines.
Ces fonctions peuvent sembler familières, surtout pour ceux qui ont suivi les déclinaisons expérimentales des canaux Canary ou Dev, où Microsoft ne lance pas toujours les dernières fonctionnalités sur le marché si les tests sont médiocres. La firme n’a pas précisé quand ce lot de changements serait disponible, mais les mentions de 23H2 étant déjà nombreuses, il semble probable qu’elles apparaîtront en septembre ou en octobre. Voici donc un aperçu de ce que Microsoft promet.
Un explorateur de fichiers modernisé
L’éditeur a déjà remanié l’application Explorateur de fichiers en y ajoutant des onglets, une meilleure visibilité du stockage OneDrive disponible et des informations plus approfondies sur les aperçus de fichiers dans la page de prévisualisation. Cette évolution se poursuit, notamment parce que le cadre WinUI offre une personnalisation plus poussée, selon Microsoft.
Une vue attrayante du carrousel sera disponible dans la vue d’accueil de l’explorateur de fichiers. (Crédit : Microsoft)
L’Explorateur de fichiers affichera les documents recommandés dans un carrousel à partir de la vue Accueil. De même, le statut OneDrive sera intégré à l’Explorateur de fichiers, et tous les dossiers dans le cloud seront mieux intégrés à Windows. Enfin, le volet Détails de l’explorateur (Alt+Shift+P) affichera même le contenu associé et l’activité récente d’un fichier s’il a été partagé et/ou modifié. Plus précisément, lorsqu’un utilisateur sélectionne un fichier dans l’explorateur de fichiers et active le volet, un volet affichera des informations contextuelles sur le fichier, notamment la vignette du fichier, l’état et le bouton de partage, l’activité du fichier, les fichiers et les courriels associés, ainsi que d’autres informations, a déclaré Microsoft.
Nouveau volet de prévisualisation de l’explorateur de fichiers. (Crédit : Microsoft)
Gestion des clés d’accès
Le mois dernier, Microsoft a commencé à intégrer la prise en charge des clés de sécurité dans son canal de développement Windows Insider. Les passkeys remplacent les mots de passe sur des sites comme BestBuy.com par les données biométriques d’un PC ou d’un téléphone. Si un site Web comme Amazon ajoute la prise en charge des passkeys pour le Web, vous n’aurez plus besoin d’entrer (ou de vous souvenir) de votre mot de passe. Au lieu de cela, vous utiliserez Windows Hello. Microsoft ajoute une page de paramètres (Paramètres > Comptes > Clés d’accès) où il est possible de gérer toutes les clés d’accès aux sites visités. Il s’agit d’une avancée fantastique en termes de facilité d’utilisation, mais il faudra le soutien de l’industrie pour aller plus loin.
Avertissements concernant les mots de passe dangereux
Lors de l’utilisation des mots de passe, Microsoft avertit notamment de ne pas copier votre mot de passe à l’aide de la fonction « couper-coller ». Microsoft ajoute une fonction à Windows Security sous App & browser control > Reputation-based protection > Phishing protection pour avertir l’utilisateur de l’habitude dangereuse de copier un mot de passe par copier-coller.
Windows alerte sur les risques liés à la réutilisation de mots de passe. (Crédit : Microsoft)
L’éclairage dynamique contrôlable
Étant donné que Microsoft a déjà choisi de travailler avec plusieurs fabricants d’accessoires pour PC qui intègrent le RVB, il semblait inévitable que les commandes globales pour l’éclairage RVB des PC, connues sous le nom d’éclairage dynamique, apparaissent dans Windows. Normalement, les fournisseurs proposent souvent leur propre logiciel pour ce contrôle. Des applications tierces tentent également d’offrir un accès général. Microsoft a décidé d’intégrer tout cela dans Windows, afin de rendre le PC aussi lumineux que possible. Une page de configuration de l’éclairage dynamique offrira un guichet unique pour tous ces contrôles.
Les utilisateurs pourront gérer les accessoires RVB depuis Windows avec Dynamic Lighting. (Crédit : Microsoft)
Bien que Microsoft tienne à jour une liste du matériel compatible avec l’éclairage dynamique, au moment de l’impression, cette liste était encore dominée par le matériel Razer.
Les capacités d’écriture du stylet améliorées
Depuis quelques années maintenant, Microsoft a adopté le stylet, à l’instar de ses concurrents. Aujourd’hui, l’encrage fonctionne enfin comme on l’attend. Sous Windows, l’encrage signifiait traditionnellement l’une des deux choses suivantes : dessiner à main levée avec un stylo ou gribouiller du texte à l’intérieur d’une zone dédiée. Auparavant, pour saisir du texte dans un champ particulier, il fallait soit l’encrer (comme une signature), soit l’écrire dans une zone de saisie distincte, où il serait traduit en texte.
Dans le monde réel, vous pouvez écrire sur un morceau de papier tel qu’une autorisation de sortie et notre cerveau l’interprète comme du texte. Désormais, Windows le fait aussi. Si Windows présente un champ de recherche, par exemple, vous pouvez simplement écrire dans le champ de recherche et Windows traduira votre écriture encrée en texte dactylographié et l’entrera dans le champ approprié. Cependant, seul l’anglais est pris en charge.
Voici une mise à jour qui pourrait intéresser les utilisateurs de tablettes Surface Pro (Crédit : Microsoft)
Optimisation de Windows Spotlight
Windows Spotlight est l’une des fonctions très appréciées dans Windows : une simple et magnifique photo du monde naturel qui sert d’arrière-plan pour la journée. La firme améliore encore Spotlight pour offrir plus d’informations sur ce que vous voyez ou même éventuellement planifier un voyage. Pour activer Windows Spotlight sur PC dès aujourd’hui, il suffit de cliquer avec le bouton droit de la souris sur le bureau et choisir Personnaliser, puis sélectionner le dernier thème Spotlight, indique Microsoft. Toutefois, l’entreprise n’a jamais précisé si tous ses arrière-plans étaient formatés pour les écrans 4K, même si l’on note de plus en plus de photographies haute résolution sur écran.
Mise à jour du mixeur de volume
Microsoft a ajouté un mélangeur de volume mis à jour (Win+CTRL+V) qui permet de configurer le volume et la source de l’audio par application, comme il l’avait déjà montré. Microsoft tente également de faciliter l’accès des utilisateurs au son spatial Windows Sonic, en plus des autres technologies d’amélioration du son (Dolby DTS, etc.) qui peuvent être disponibles.
Le mélangeur de volume de Windows 11 profite de la vague d’améliorations. (Crédit : Microsoft)
Un partage de fichiers locaux amélioré
Le partage de fichiers au sein de Windows a toujours été un peu compliqué. Désormais, en cliquant avec le bouton droit de la souris sur un fichier pour le partager, d’autres options s’offrent aux utilisateurs. Cela inclut par exemple un bouton permettant d’activer le partage à proximité. Tout le monde pourra désormais envoyer ses fichiers par courrier électronique via Outlook directement dans la fenêtre de partage de Windows et vous verrez un champ de recherche pour taper les noms des contacts. Windows renverra désormais des suggestions au fur et à mesure que vous le ferez.
Le partage de fichiers entre amis deviendra, espérons-le, plus facile sous Windows 11. (Crédit : Microsoft)
D’autres améliorations mineures arrivent. Windows dispose désormais de voix de narrateur plus naturelles en chinois, espagnol (Espagne et Mexique), japonais et anglais (Royaume-Uni). De leur côté, les notifications urgentes qui sont réglées pour passer outre la fonction « Ne pas déranger » masqueront leur contenu par souci de confidentialité. Par ailleurs, Microsoft ajoute une page de paramètres (Paramètres > Système > Alimentation et batterie > Recommandations énergétiques) pour aider les utilisateurs à économiser de l’énergie en réduisant le taux de rafraîchissement de leur écran.
Elles sont au nombre de sept à s’être engagées auprès du gouvernement américain en matière de développement de l’IA. Si on trouve parmi elles des entreprises comme Amazon, Google, Meta ou encore Microsoft, la raison est simple : ces engagements ne prévoient aucune sanction en cas de non-respect.
Plusieurs des principales entreprises américaines développant l’IA ont accepté de collaborer avec le gouvernement américain et de s’engager à respecter plusieurs principes visant à garantir la confiance du public dans l’IA, a déclaré la Maison Blanche vendredi. Amazon, Anthropic, Google, Inflection, Meta, Microsoft et OpenAI ont tous signé les engagements visant à rendre l’IA sûre, sécurisée et digne de confiance. En mai dernier, déjà, l’administration Biden avait déclaré qu’elle rencontrerait les principaux fournisseurs d’IA pour s’assurer qu’ils étaient en accord avec la politique des États-Unis.
Les garanties ne sont pas contraignantes et aucune sanction n’est prévue en cas de non-respect. Les politiques ne peuvent pas non plus affecter rétroactivement les systèmes d’IA qui ont déjà été déployés – l’une des dispositions stipule que les entreprises s’engagent à tester l’IA pour détecter les failles de sécurité, à la fois en interne et en externe, avant de la mettre sur le marché. Néanmoins, ces promesses visent à rassurer le public (et, dans une certaine mesure, les législateurs) sur le fait que l’IA peut être déployée de manière responsable. L’administration Biden avait déjà proposé d’utiliser l’IA au sein du gouvernement pour rationaliser les tâches.
Un filigrane numérique pour les contenus basés sur l’IA générative
Les effets les plus immédiats se feront peut-être sentir sur la mis en place d’un filigrane numérique (watermark) pour identifier une œuvre comme étant générée par l’IA. Certains services, comme Image Creator de Bing, le font déjà. Cette marque accessible aux lecteurs, auditeurs et spectateurs (pour toucher l’ensemble du spectre des images générées par IA) doit aider à freiner la désinformation qui peut découler de certains de ces contenus. Chacun pourra donc retracer l’origine de tout contenu si besoin.
Tous les signataires ont promis d’utiliser l’IA pour le bien public, comme la recherche sur le cancer, et à identifier les domaines d’utilisation appropriée et inappropriée. Ces domaines n’ont pas été définis, mais ils pourraient inclure les garanties existantes qui empêchent ChatGPT, par exemple, d’aider à planifier un attentat terroriste. Les entreprises spécialisées dans l’IA vont promouvoir la préservation de la confidentialité des données, une priorité que Microsoft a défendue avec les versions professionnelles de Bing Chat et de Microsoft 365 Copilot. Par ailleurs, les acteurs vont tester la sécurité interne et externe de leurs systèmes d’IA avant leur mise en service et à partager des informations avec l’industrie, les gouvernements, le public et les universités sur la gestion des risques liés à l’IA. Enfin, ils assurent l’accès aux chercheurs tiers d’accéder à leurs systèmes pour en découvrir et en signaler les vulnérabilités.
Contenir les risques de dérives de l’IA
Le président de Microsoft, Brad Smith, a approuvé ces engagements, notant que Microsoft a plaidé en faveur de l’établissement d’un registre national des systèmes d’IA à haut risque. (Google a également dévoilé sa propre « red team » de hackers qui tentent de casser l’IA en utilisant des attaques telles que les attaques rapides, l’empoisonnement des données, etc. « Dans le cadre de notre mission de construction d’une IA sûre et bénéfique, nous continuerons à piloter et à affiner des pratiques de gouvernance spécifiquement adaptées à des modèles de fondation comme ceux que nous produisons », a déclaré OpenAI dans un communiqué. « Nous poursuivrons également nos investissements dans la recherche pour adapter la réglementation, tels que les techniques d’évaluation des capacités potentiellement dangereuses dans les modèles d’IA ».
Elles sont au nombre de sept à s’être engagées auprès du gouvernement américain en matière du développement de l’IA. Si on trouve parmi elles des entreprises comme Amazon, Google, Meta ou encore Microsoft, la raison est simple : ces engagements ne prévoient aucune sanction en cas de non-respect.
Plusieurs des principales entreprises américaines développant l’IA ont accepté de collaborer avec le gouvernement américain et de s’engager à respecter plusieurs principes visant à garantir la confiance du public dans l’IA, a déclaré la Maison Blanche vendredi. Amazon, Anthropic, Google, Inflection, Meta, Microsoft et OpenAI ont tous signé les engagements visant à rendre l’IA sûre, sécurisée et digne de confiance. En mai dernier, déjà, l’administration Biden avait déclaré qu’elle rencontrerait les principaux fournisseurs d’IA pour s’assurer qu’ils étaient en accord avec la politique des États-Unis.
Les garanties ne sont pas contraignantes et aucune sanction n’est prévue en cas de non-respect. Les politiques ne peuvent pas non plus affecter rétroactivement les systèmes d’IA qui ont déjà été déployés – l’une des dispositions stipule que les entreprises s’engagent à tester l’IA pour détecter les failles de sécurité, à la fois en interne et en externe, avant de la mettre sur le marché. Néanmoins, ces promesses visent à rassurer le public (et, dans une certaine mesure, les législateurs) sur le fait que l’IA peut être déployée de manière responsable. L’administration Biden avait déjà proposé d’utiliser l’IA au sein du gouvernement pour rationaliser les tâches.
Un filigrane numérique pour les contenus basés sur l’IA générative
Les effets les plus immédiats se feront peut-être sentir sur la mis en place d’un filigrane numérique (watermark) pour identifier une œuvre comme étant générée par l’IA. Certains services, comme Image Creator de Bing, le font déjà. Cette marque accessible aux lecteurs, auditeurs et spectateurs (pour toucher l’ensemble du spectre des images générées par IA) doit aider à freiner la désinformation qui peut découler de certains de ces contenus. Chacun pourra donc retracer l’origine de tout contenu si besoin.
Tous les signataires ont promis d’utiliser l’IA pour le bien public, comme la recherche sur le cancer, et à identifier les domaines d’utilisation appropriée et inappropriée. Ces domaines n’ont pas été définis, mais ils pourraient inclure les garanties existantes qui empêchent ChatGPT, par exemple, d’aider à planifier un attentat terroriste. Les entreprises spécialisées dans l’IA vont promouvoir la préservation de la confidentialité des données, une priorité que Microsoft a défendue avec les versions professionnelles de Bing Chat et de Microsoft 365 Copilot. Par ailleurs, les acteurs vont tester la sécurité interne et externe de leurs systèmes d’IA avant leur mise en service et à partager des informations avec l’industrie, les gouvernements, le public et les universités sur la gestion des risques liés à l’IA. Enfin, ils assurent l’accès aux chercheurs tiers d’accéder à leurs systèmes pour en découvrir et en signaler les vulnérabilités.
Contenir les risques de dérives de l’IA
Le président de Microsoft, Brad Smith, a approuvé ces engagements, notant que Microsoft a plaidé en faveur de l’établissement d’un registre national des systèmes d’IA à haut risque. (Google a également dévoilé sa propre « red team » de hackers qui tentent de casser l’IA en utilisant des attaques telles que les attaques rapides, l’empoisonnement des données, etc. « Dans le cadre de notre mission de construction d’une IA sûre et bénéfique, nous continuerons à piloter et à affiner des pratiques de gouvernance spécifiquement adaptées à des modèles de fondation comme ceux que nous produisons », a déclaré OpenAI dans un communiqué. « Nous poursuivrons également nos investissements dans la recherche pour adapter la réglementation, tels que les techniques d’évaluation des capacités potentiellement dangereuses dans les modèles d’IA ».
La lutte pour le stockage des mots de passe dans le navigateur ou dans un gestionnaire de mots de passe s’intensifie. En ce sens, Google a ajouté l’authentification biométrique dans Chrome.
Google a apporté des améliorations majeures à la manière dont les mots de passe sont stockés dans Chrome, en reprenant certaines des meilleures fonctions de son navigateur mobile et en les appliquant à l’ordinateur de bureau. Il y a toujours eu une certaine tension entre le navigateur et les gestionnaires de mots de passe en ce qui concerne l’application qui détient les clés de votre vie numérique. Google propose déjà de stocker les mots de passe dans le cloud Google, avec des fonctions supplémentaires telles que l’exploration du deep web pour s’assurer qu’ils n’ont pas été divulgués dans le cadre d’une intrusion.
Aujourd’hui, Google et Chrome ajoutent d’autres fonctionnalités clés : un raccourci rapide vers vos mots de passe depuis le bureau, la possibilité d’importer des mots de passe stockés ailleurs et, peut-être le plus important, la possibilité d’utiliser l’identification biométrique pour déverrouiller votre coffre-fort de mots de passe sur le navigateur de bureau. Vous pourrez également ajouter des notes à un fichier de mots de passe, afin d’identifier un code PIN ou de stocker d’autres informations utiles. La note sera également stockée en toute sécurité, avec les mêmes protections que celles appliquées au mot de passe.
Un déverrouillage par authentification biométrique
L’authentification biométrique est probablement la mise à jour la plus importante. Sur mobile, cela signifie généralement l’utilisation d’un scanner d’empreintes digitales pour déverrouiller le coffre-fort des mots de passe ou s’identifier auprès d’une application. Sur ordinateur, Google utilisera les méthodes biométriques disponibles sur votre PC, généralement les caméras Windows Hello. Il s’agit d’une fonctionnalité facultative, mais elle offre une couche de sécurité puissante qui demande peu d’efforts. Anecdotiquement, les connexions faciales via Windows Hello peuvent se dégrader au fil du temps, lorsque vous vous rasez ou que vous vous laissez pousser la barbe, par exemple. Toutefois, si Windows Hello fonctionne pour Windows, il fonctionnera pour Chrome.
Voici à quoi ressembleront les notes de mot de passe dans Google. (Crédit : Google)
Google a également ajouté un bouton « home » pour la gestion des mots de passe dans Chrome, via la rubrique « Gestionnaire de mots de passe » dans le menu des paramètres. Les utilisateurs apprécieront également la possibilité d’ajouter des notes à leurs mots de passe. Dans la plupart des cas, un site demandera simplement un nom d’utilisateur et un mot de passe, mais il peut arriver que le site lui-même fasse l’objet d’une refonte, qu’un nom d’utilisateur change, ou pour toute autre raison, qu’une note à vous-même dissipera toute confusion persistante. Naturellement, Google et Android sont indissociables. Mais le géant de la recherche a ajouté que son service Password Checkup serait également disponible sur iOS. Si vous avez réutilisé des mots de passe sur votre iPhone, ou s’ils ont été violés, Google Chrome sur iOS vous alertera pour que vous changiez votre mot de passe. La firme a déjà ajouté le remplissage automatique des mots de passe sur iOS.
Seul point faible : l’importation de mots de passe depuis des gestionnaires tiers
La seule fonctionnalité que nous remettons en question est la possibilité d’importer des mots de passe depuis d’autres gestionnaires de mots de passe. Chrome propose désormais de le faire en téléchargeant ces mots de passe sous la forme d’un fichier CSV, ce qui semble implicitement peu sûr. Autre bémol : si vous pouvez importer des mots de passe dans Chrome, ce dernier n’est qu’un navigateur web. Un gestionnaire de mots de passe synchronise vos mots de passe entre les applications et les services, ce qui n’est pas le cas de Chrome. Si vous stockez vos mots de passe dans Chrome ou Edge, c’est là qu’ils resteront.





