Ryan Dahl, fondateur de Deno, est monté au créneau pour rassurer sur la pérennité du runtime open source. Des rumeurs évoquaient une prochaine disparition de ce concurrent de Node.js.
Non, Deno ne va pas disparaître. Dans un blog, Ryan Dahl, créateur de Deno (et de Node.js) a réagi aux rumeurs parlant de la fin de ce runtime open source en estimant qu’elles étaient « largement exagérées ». Par ailleurs, le co-fondateur de Deno Land (une organisation supportant Deno) a répondu aux critiques concernant Deploy, le service d’hébergement en mode edge, KV la base de données clé-valeur et Fresh le framework web, ainsi qu’aux questions concernant la dynamique de Deno.
Il estime que certaines de ces critiques sont fondées. « En fait, je pense qu’il est juste de dire que nous avons contribué à créer une certaine peur et une certaine incertitude en restant trop discrets sur nos projets et sur l’orientation future de notre entreprise et de nos produits. C’est notre faute », glisse le dirigeant. Il ajoute « mais l’accusation selon laquelle Deno est en déclin ou en voie de disparition est tout à fait fausse ». Il précise, « depuis la sortie de Deno 2 en octobre dernier – il y a à peine plus de six mois ! – l’adoption de Deno a plus que doublé selon nos statistiques mensuelles d’utilisateurs actifs… La plateforme est devenue plus rapide, plus simple et plus performante. Deno est désormais utilisé plus largement – et plus sérieusement – que jamais. »
Un développeur et consultant à l’origine des critiques
Dans son blog, Ryan Dahl ne donne pas les sources des critiques. Mais le développeur et consultant britannique David Bushell avait annoncé le 28 avril dernier le déclin de Deno. « L’avenir de Deno Land Inc. ne s’annonce pas brillant », écrivait-il. Tout en soulignant, « leur produit commercial Deploy se présente comme un hébergement edge à « l’échelle mondiale »…Sauf que, pour être honnête, c’est un peu tiré par les cheveux ». David Bushell précise que Deploy était passé de 35 régions à seulement 12 en janvier 2024 et a ensuite déploré le ralentissement du développement de Fresh, le blocage de Deno KV, le chaos du packaging de Deno et le fait que les versions de Deno ne sont « que des correctifs de compatibilité Node » et « une course-poursuite sans fin. ». « Oui, Deno est terminé », a averti M. Bushell.
Mais Ryan Dahl a défendu Deno et ses technologies associées. « La solide compatibilité Node de Deno 2 a efficacement levé un obstacle majeur à l’adoption, débloquant un large éventail de cas d’utilisation sérieux », explique-t-il. Concernant la réduction du nombre de régions de Deploy, Dahl a déclaré que la plupart des applications n’ont pas besoin d’être exécutées partout. « Ils doivent être rapides, proches de leurs données, faciles à déboguer et conformes aux réglementations locales. Nous optimisons cela », justifie le dirigeant. Deploy a démarré en 2021 dans 25 régions, puis a été étendu à 35, et est désormais déployé dans six, a-t-il précisé. La réduction du nombre de régions est due à la fois au coût et à l’utilisation. Quant à KV, décrit par Ryan Dahl comme « un référentiel clé-valeur global et sans configuration, doté d’une API simple et de fonctionnalités temps réel », Dahl a reconnu qu’il ne résout pas tout. « Ce n’est pas une base de données polyvalente et elle ne remplace pas les systèmes relationnels pour la plupart des applications », a-t-il ajouté. « Les développeurs l’apprécient pour ce qu’il est : un référentiel global sans configuration, fonctionnel et simple.» Le responsable a indiqué que des efforts sont en cours pour répondre à des besoins plus larges en matière de gestion d’état, et que KV restera en version bêta le temps de corriger les bugs critiques et les problèmes de sécurité.
D’autres projets à venir pour Deno
Ryan Dahl a déclaré que Deno n’est plus seulement un environnement d’exécution, mais une plateforme complète. En cela elle offre des fonctionnalités telles que la prise en charge de TypeScript et JSX, des autorisations granulaires et un environnement sandbox pour une exécution sécurisée, un protocole de serveur de langage complet, une compatibilité Node/NPM renforcée et l’intégration de blocs-notes Jupyter. Deno a été fondamentalement construit sur des modules ECMAScript et des standards web, observe le co-fondateur.
Fresh, quant à lui, « se porte bien », constate-t-il. Des améliorations significatives seront apportées à Fresh 2, avec une version stable prévue pour la fin de l’année. La deuxième itération serait plus rapide, plus facile à utiliser et plus extensible. « Nous développons d’autres produits basés sur tout ce que nous avons appris de Deploy et de KV, qui ne sont pas encore disponibles. Ils visent à simplifier les applications persistantes et distribuées. Plus d’informations à ce sujet très prochainement », promet le dirigeant. « Nous reconnaissons que notre silence a parfois été source d’incertitude, et nous nous engageons à améliorer notre communication à mesure que nous progressons dans ces développements passionnants », a-t-il ajouté.
Ryan Dahl, fondateur de Deno, est monté au créneau pour rassurer sur la pérennité du runtime open source. Des rumeurs évoquaient une prochaine disparition de ce concurrent de Node.js.
Non, Deno ne va pas disparaître. Dans un blog, Ryan Dahl, créateur de Deno (et de Node.js) a réagi aux rumeurs parlant de la fin de ce runtime open source en estimant qu’elles étaient « largement exagérées ». Par ailleurs, le co-fondateur de Deno Land (une organisation supportant Deno) a répondu aux critiques concernant Deploy, le service d’hébergement en mode edge, KV la base de données clé-valeur et Fresh le framework web, ainsi qu’aux questions concernant la dynamique de Deno.
Il estime que certaines de ces critiques sont fondées. « En fait, je pense qu’il est juste de dire que nous avons contribué à créer une certaine peur et une certaine incertitude en restant trop discrets sur nos projets et sur l’orientation future de notre entreprise et de nos produits. C’est notre faute », glisse le dirigeant. Il ajoute « mais l’accusation selon laquelle Deno est en déclin ou en voie de disparition est tout à fait fausse ». Il précise, « depuis la sortie de Deno 2 en octobre dernier – il y a à peine plus de six mois ! – l’adoption de Deno a plus que doublé selon nos statistiques mensuelles d’utilisateurs actifs… La plateforme est devenue plus rapide, plus simple et plus performante. Deno est désormais utilisé plus largement – et plus sérieusement – que jamais. »
Un développeur et consultant à l’origine des critiques
Dans son blog, Ryan Dahl ne donne pas les sources des critiques. Mais le développeur et consultant britannique David Bushell avait annoncé le 28 avril dernier le déclin de Deno. « L’avenir de Deno Land Inc. ne s’annonce pas brillant », écrivait-il. Tout en soulignant, « leur produit commercial Deploy se présente comme un hébergement edge à « l’échelle mondiale »…Sauf que, pour être honnête, c’est un peu tiré par les cheveux ». David Bushell précise que Deploy était passé de 35 régions à seulement 12 en janvier 2024 et a ensuite déploré le ralentissement du développement de Fresh, le blocage de Deno KV, le chaos du packaging de Deno et le fait que les versions de Deno ne sont « que des correctifs de compatibilité Node » et « une course-poursuite sans fin. ». « Oui, Deno est terminé », a averti M. Bushell.
Mais Ryan Dahl a défendu Deno et ses technologies associées. « La solide compatibilité Node de Deno 2 a efficacement levé un obstacle majeur à l’adoption, débloquant un large éventail de cas d’utilisation sérieux », explique-t-il. Concernant la réduction du nombre de régions de Deploy, Dahl a déclaré que la plupart des applications n’ont pas besoin d’être exécutées partout. « Ils doivent être rapides, proches de leurs données, faciles à déboguer et conformes aux réglementations locales. Nous optimisons cela », justifie le dirigeant. Deploy a démarré en 2021 dans 25 régions, puis a été étendu à 35, et est désormais déployé dans six, a-t-il précisé. La réduction du nombre de régions est due à la fois au coût et à l’utilisation. Quant à KV, décrit par Ryan Dahl comme « un référentiel clé-valeur global et sans configuration, doté d’une API simple et de fonctionnalités temps réel », Dahl a reconnu qu’il ne résout pas tout. « Ce n’est pas une base de données polyvalente et elle ne remplace pas les systèmes relationnels pour la plupart des applications », a-t-il ajouté. « Les développeurs l’apprécient pour ce qu’il est : un référentiel global sans configuration, fonctionnel et simple.» Le responsable a indiqué que des efforts sont en cours pour répondre à des besoins plus larges en matière de gestion d’état, et que KV restera en version bêta le temps de corriger les bugs critiques et les problèmes de sécurité.
D’autres projets à venir pour Deno
Ryan Dahl a déclaré que Deno n’est plus seulement un environnement d’exécution, mais une plateforme complète. En cela elle offre des fonctionnalités telles que la prise en charge de TypeScript et JSX, des autorisations granulaires et un environnement sandbox pour une exécution sécurisée, un protocole de serveur de langage complet, une compatibilité Node/NPM renforcée et l’intégration de blocs-notes Jupyter. Deno a été fondamentalement construit sur des modules ECMAScript et des standards web, observe le co-fondateur.
Fresh, quant à lui, « se porte bien », constate-t-il. Des améliorations significatives seront apportées à Fresh 2, avec une version stable prévue pour la fin de l’année. La deuxième itération serait plus rapide, plus facile à utiliser et plus extensible. « Nous développons d’autres produits basés sur tout ce que nous avons appris de Deploy et de KV, qui ne sont pas encore disponibles. Ils visent à simplifier les applications persistantes et distribuées. Plus d’informations à ce sujet très prochainement », promet le dirigeant. « Nous reconnaissons que notre silence a parfois été source d’incertitude, et nous nous engageons à améliorer notre communication à mesure que nous progressons dans ces développements passionnants », a-t-il ajouté.
La version 3.10 de GitHub Enterprise Server se concentre sur les aspects sécurité avec un renforcement des contrôles et de la conformité.
Cap sur la sécurité au menu de Github Enterprise Server 3.10. Les développeurs et administrateurs vont ainsi disposer d’un meilleur contrôle des référentiels, de la sécurité et de la conformité. Présentée le 29 août dernier, cette itération est la dernière version de la plateforme autogérée de GitHub pour le développement d’application au sein d’une entreprise. Elle comprend notamment le contrôle de version Git, les API, les intégrations et les outils de productivité
La version 3.10 généralise l’outil Projects pour la planification et le suivi du travail. Il offre un espace de travail en direct de type tableur pour filtrer, trier et grouper les problèmes et les demandes d’extraction, selon l’éditeur. La dernière itération propose également des règles de protection du déploiement personnalisées pour les actions GitHub. Des règles de contrôle sur les runners, pour l’exécution des tâches, sont par ailleurs proposées. Enfin, une configuration par défaut pour l’analyse de code GitHub Advanced Security donne aux utilisateurs la capacité de trouver des vulnérabilités dans tous les dépôts en quelques clics. La couverture de sécurité et les risques peuvent être suivis au niveau de l’entreprise.
Une migration vers l’outil Discussions en cours
GitHub Enterprise Server 3.10 prépare le terrain pour l’abandon des discussions d’équipe prévu dans la version 3.12. Une bannière apparaît au sommet des discussions d’équipe pour informer les utilisateurs de cette suppression, avec un lien vers des outils permettant de migrer vers l’outil Discussions. La version précédente, GitHub Enterprise Server 3.9, qui apporte des améliorations à Projects, a été publiée le 29 juin, suivie de plusieurs versions intermédiaires.
Les développeurs peuvent accéder à GitHub Enterprise Server à partir de enterprise.github.com, avec des déploiements sur site et dans le cloud. Des essais gratuits sont également disponibles.





